FUCK BUDDIES FUCKBUDDIES
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Burials :


Magic - April 2009

Interviews:

popnews, aug 2005: http://www.popnews.com/popnews/fuckbuddiesitw
a decouvrir absolument, sept 2005 : http://www.adecouvrirabsolument.com/interviewfuckbuddies.htm
indietronica, sept 2005: http://www.indietronica.com/article.php3?id_article=87
indietronica, may 2006 : http://www.indietronica.com/article.php3?id_article=135

Jupiter:

The more I listen to Jupiter, the new album from Fuck Buddies, the more uncomfortable I feel raving about it.
It's not that it isn't an album worth hearing -- much like last year's A Storm, it's very good. It's just that Sébastien (the man behind Fuck Buddies) tends to disguise genuinely disturbing lyrics behind soft, inviting music. Songs like "An Awkward Position", "Your Friend" and "Falling In Love" may all sound like the usual lover's laments over acoustic guitar, but listen closely and you hear lines like "I try to smile it's not working / I try to cry nothing happens ... It's a jump and I'm going up".
Then again, if the songs didn't have distracting melodies, people would be left to listen to songs like "A Weak Heart", which deals with the deaths of a boyfriend, a best friend, a brother and a son, without any kind of barrier. It's dark and depressing stuff, but on the flipside it's also extraordinarily pretty. Give Fuck Buddies a listen, then, but don't be surprised if you feel a little sad afterward. -Matthew
http://www.iheartmusic.net

Fuck buddies nous avait laissé sur une image d'optimisme sur "Fuck Buddies in Slumberland." Après "A Storm" l'homme paraissait reposé presque heureux, la mélancolie comme unique relique d'un confort dans la tristesse naturelle. La descente de "Jupiter" n'en sera que plus grande. Aussi fantastique que ce disque (il suffit d'écouter "Jupiter" pour se convaincre de l'existence du ciel) puisse être il rend l'instant plus lourd que le précédent. Dans la lignée du sexuel et aride Arise Therefore, "Jupiter" mélange rythme binaire avec folk sèche et troublante. Les écoutes répétées de "A Jump" peuvent agrandir les fêlures de l'auditeur. Morceau à la limite du supportable moralement, "A Jump" est la quintessence du sentiment de vide et de terreur combiné. Impossible de sortir indemne de ces écoutes. Même "Bianca" ou "Mireille" ne pourront rien y faire, "Jupiter" est un chef d'œuvre maudit, un disque mettant en musique une claustrophobie poignante, la seule forme pouvant amener à la communication. Disque dangereux, terrible et sublime. -Gerald de Oliveira
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Après le magnifique In Slumberland, sorti il y a un an, et qui m’a poursuivi tout l’hiver, voilà Jupiter. Je retrouve avec plaisir tout ce qui me plaît dans la musique de Fuck Buddies : les textes personnels et sombres, avec les obsessions récurrentes sur la famille, les relations superficielles décevantes... Une instrumentalisation sombre et dépouillée qui se suffit à elle-même, la voix pleine de rage contenue, parfois monocorde de Sébastien... Celui-ci semble avoir un peu plus expérimenté du côté de l’électro (plus de beats et de sons synthétiques). Et puis il y a bien sûr une passion que nous partageons pour certains groupes comme Smog ! Mais bien que je sente son influence encore trop prégnante sur les chansons de Fuck Buddies, « n’est pas Smog qui veut » disais-je l’autre fois. Et Sébastien se débrouille pas mal de ce côté-là.
Les chansons de Jupiter reposent beaucoup sur la voix, et sont à la fois simples et efficaces. La chanson éponyme est une digne suite au Be Home For Christmas de In Slumberland. An awkward position a un côté très noir et assez cinématographique, tout comme Fishers. On respire plus sur Bianca, qui projette des films en super-8 dans ma tête ! Puis on tombe de plus en plus au fond de la mer avec Your friend, et Mireille qui me laisse pensive, contemplant de manière rêveuse la fumée d’une cigarette qui danse dans la lumière.... You shat yourself for the last time est l’enclume qui nous coule définitivement dans l’obscurité et le silence...
Vivement le prochain ! A priori il ne devrait pas tarder... Comme monsieur Fuck le dit si bien sur sa page myspace : "Piano Breakdown" is 8 songs recorded over a very tough week, featuring keyboards and vocals. It’s got a lot in common with "A Storm" as far as expulsing grueling feelings goes. Tout un programme ! -Joan
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Déjà la troisième production du très prolifique Fuck Buddies. Toujours aussi émouvante, sa musique s'est enrichie de petites touches éléctroniques : boite à rythmes en forme de battements de coeur, quelques synthés et quelques "triturations" electronica plutôt bien senties. Folk, pop et electronique, la cuvée 2006 de Fuck Buddies est un grand cru, le tout enveloppé dans une jolie pochette faite main. Honnête et au ton juste, ce nouvel album est une petite perle qui fait oublier beaucoup d'artistes de la néo folk ennuyeuse.
Mégaphone n°01, juin 2006

The more I listen to Jupiter, the new album from Fuck Buddies, the more uncomfortable I feel raving about it.
It's not that it isn't an album worth hearing -- much like last year's A Storm, it's very good. It's just that Sébastien (the man behind Fuck Buddies) tends to disguise genuinely disturbing lyrics behind soft, inviting music. Songs like "An Awkward Position", "Your Friend" and "Falling In Love" may all sound like the usual lover's laments over acoustic guitar, but listen closely and you hear lines like "I try to smile it's not working / I try to cry nothing happens ... It's a jump and I'm going up".
Then again, if the songs didn't have distracting melodies, people would be left to listen to songs like "A Weak Heart", which deals with the death of a boyfriend, a best friend, a brother and a son, without any kind of barrier. It's dark and depressing stuff, but on the flipside it's also extraordinarily pretty. Give Fuck Buddies a listen, then, but don't be surprised if you feel a little sad afterward. -Matthew
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Troisième album pour le prolifique toulousain Fuck Buddies. L’instrumentation et les arrangements sont plus riches que sur les deux précédents, même si le son reste aride, à l’image de la boîte à rythmes qui accompagne la guitare (parfois samplée et retravaillée) et la voix fragile et grave de Sébastien. L’univers de Fuck Buddies est toujours aussi sombre, même si certaines éclaircies accompagnent les très bonnes mélodies de Falling in Love et Jupiter. L’acoustique Bianca est à tomber par terre, tellement elle est touchante de simplicité et de sincérité. Fuck Buddies reprend de façon naturelle mais à sa manière Phone me tonight d’Arab Strap (extrait de leur premier album). D’ailleurs, l’influence des Ecossais se fait sentir sur ce disque qui atteint parfois des summums de lenteur (neurasthénie ?) plutôt agréables à écouter, à l’image de Mireille ou You Shat Yourself for the Last Time.
On suivra de près la trajectoire de ce talentueux artiste car, après Jupiter, on espère bien qu’il décrochera la lune.
www.foutraque.com

Derrière Sébastien se cache un jeune homme emprunté de poésie noisy, un dénommé Fuck Buddies. Son dernier album, «Jupiter», fait peur dès la première écoute. En mélangeant des beat électro minimalistes à de la pop noise mélancolique, les ambiances de «Jupiter» paralysent l'auditeur. Telle une réaction chimique qui nous fait tomber dans l'extase ou que l'on rejette immédiatement.
La vraie particularité de ce disque se trouve dans la voix perturbée de Fuck Buddies. Sombre, mystérieuse et dérangeante dans ses intonations. Presque parlée et chantée dans un anglais à l'accent frenchy.
Dans sa première partie, l'album est franchement déprimant. Il faut attendre la plage 7 nommée «Bianca» pour voir le jour. La lueur d'espoir se maintient sur «Your friend», à la mélodie résolument plus positive. Sans vouloir chercher à tout prix un côté joyeux dans la pop en générale, la musique de Fuck Buddies peut faire froid dans le dos ou irriter les plus sensibles. On se lasse par moment du manque de reliefs rythmiques et mélodiques de «Jupiter» mais Fuck Buddies a le mérite de foncer droit dans une galaxie où la tourmente semble être une qualité artistique. -Alexis Kacimi
www.thefake.ch

Avec cette nouvelle invitation au voyage, Fuck Buddies nous embarque dans les étoiles avec ce troisième album, aérien et planant : destination « Jupiter ».
Porté par sa pudeur mélancolique, Sébastien Duclos continue l’exploration de son univers confiné. Son chant dénudé effleure très délicatement les arpèges minimalistes de sa guitare folk, créant une intimité admirable, déjà exploitée dans ses premières productions. Le jeune toulousain n’a plus grand chose à prouver dans ce domaine, preuve en est le sublime Bianca, déconcertant de simplicité et d'efficacité. Petite nouveauté, une boite à rythmes vient camoufler la nudité de certains morceaux et tenter de leur donner un peu de rythme. A part sur l’électro-folk Phone Me Tonight, les titres pourraient se passer de ce gadget tant la musique de Fuck Buddies prend toute sa splendeur sans artifice. Comme les précédents albums, la première édition de « Jupiter » sort à cent exemplaires avec pochette sérigraphiée, histoire de glorifier cet opus.
Le petit monde de Fuck Buddies semble toujours aussi embrumé et envoûtant, mais qui s’en plaindra en écoutant cette troisième merveille? -Cedric B
www.indiepoprock.net

Pas de leçon de mini golf aujourd'hui sur Blog Up. D'ailleurs le nouvel album de Fuck Buddies n'est pas un album joyeux à se laisser aller au jeu. "Jupiter" son troisième album toujours chez Deadbees, l'actif label et distributeur toulousain est un disque sombre. L'album est composé de deux périodes : la première la plus sombre et à partir de "Fishers" (6ème titre) l'atmosphère s'ouvre. L'introduction des premiers titres est sur un beat primaire d'une boîte à rythmes d'une autre époque. On n'est pas loin d'une cold wave des temps passés. Puis progressivement l'atmosphère se détend un peu. Fuck Buddies écrit toujours ces chansons avec concision. Rien n'est de trop. C'est sincère. L'univers de Fuck Buddies est tourmenté. C'est à la fois troublant et touchant.
blogup.canalblog.com

I enjoyed the previous releases that Fuck Buddies sent me. "Jupiter" unleashes a torrent of electronic beats and simple yet effective guitar playing. All of this is the set up for Sebastian’s vocals that tell tales of enlightened painstaking heartache. Arab Strap’s dynamite tune “Phone Me Tonight” is covered here with a sincere sense of not just flattery but a composite ferocity that is usually not found in acoustic apartment rock. - J-Sin
www.smother.net

Fuck Buddies in Slumberland:

Avec sa mèche foncée de cheveux qui lui tombe sur les cils, il est bien forcé de courber la nuque, de se concentrer sur sa guitare. Et c'est dans cette relation quasi exclusive que Fuck Buddies va exprimer une sensibilité dangereuse, une forme de joie à l'envers, mélancolique à l'extrème, embarassée de s'etre si vite échappé de l'age de l'innocence. Histoires de famille, épisode initiatique d'une partie de pèche et une galerie de personnages coincés dans leurs manies ou le poids du silence entre les mots, les chansons de ce second album invoquent, avec la même simplicité, une douleur résignée. Mais c'est pour trouver la force de regarder au travers, pour aller chercher l'image dans la transparence de ces destins penchés, tordus par le vent comme des arbres. Le minimalisme tranquille de ces morceaux au rythme lent, lancinant, à la douceur irréelle, imprime un mouvement de balancier - un tropl-plein d'immensité contre la légèreté vertigineuse du vide - à cette violence qui s'ignore, qui ne s'exprimera jamais au grand jour. Il reste neuf ballades à la tristesse underground, à la lumière pâle et délicate, sublime. -Marie Daubert
Magic n°96 - Décembre/Janvier 2005

As outrageous and uninhibited as the moniker suggests, nothing prepares you for how simply emotional and lyrically challenging Fuck Buddies is. A follow-up to his perfect debut “A Storm”, “Fuck Buddies in Slumberland” builds on the isolation of that acoustic affair by expanding his horizons a bit with additional instrumentation. Still light and breezy, the album shows off Sebastien Duclos ability to find his inner self and expose it in all its tender unrefined greatness without the protection of million dollar engineers and studio wizardry. Indie music for the real indie kids. -J-Sin
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On aurait eu vite fait de croire en un storm deux, un disque noir, un disque de souffrance. A cloud qui ouvre ce second effort de Fuck buddies donne juste à un piano le droit d'éclaircir un ciel paraissant bien couvert. Mais non, Fuck Buddies a quitté (provisoirement ?) son lit de cauchemar pour aller voir ailleurs et recommencer à marcher et même à danser (still not summer). De ses petites histoires, Fuck Buddies prend maintenant plaisir à les compter sans un drap noir, quitte a perdre encore le contrôle de ses émotions le temps de a trophy child. On en serait presque heureux de cette renaissance, on ouvrirait presque les portes et les fenêtres pour partager la bonne nouvelle sous les notes d'un be home for christmas à la mélancolie douce. In slumberland laisse planer le temps de will you be here for me la perruque hirsute d'un robert smith dépourvu de son barnum. Il laisse surtout la douce impression d'un homme en paix avec lui-même avant de l'être définitivement avec les autres. A découvrir absolument. -Gerald De Oliveira
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On avait quitté Fuck Buddies au fond du gouffre il y a quelques mois. Derrière l'apanage d'un minimalisme radical, "A Storm" touchait le fond d'un folk déprimé et sincère où jaillissaient par brisures quelques éclats d'une vie qu'on devinait particulièrement amère et tourmentée. On ne sait pas quelle a été cette vie depuis. Mais le meilleur indice que nous en avons réside sans doute dans ces onze chansons, où se dégagent quelques éclaircies salvatrices qui laissent espérer que la pente a commencé à être remontée (ou plutôt la paroi grimpée). D'un strict point de vue musical, il y a eu du changement. On peut même dire du progrès. La guitare acoustique est toujours la colonne vertébrale du disque et soutient l'intégralité des morceaux. Mais, elle trouve sur certains d'entre eux un compagnon à sa mesure, relativement inattendu. En déployant ses talents d'instrumentiste, Sebastien Duclos (à l'ombre derrière Fuck Buddies) nous apprend que le piano n'a pas besoin d'être virtuose pour être émouvant. Sur plusieurs titres, quelques touches seulement, pressées avec une parcimonie prudente suffisent à habiller la mélodie d'un voile inédit et aèrent considérablement le propos, lui donnant un second souffle appréciable. La meilleure illustration en est sans doute "Be Home For Christmas", impeccable petite ballade ténue dont la mélodie persistante se sifflote après deux écoutes, malgré la forte teneur en mélancolie du sujet. Autre nouveauté, plus étonnante de prime abord, les morceaux se fondent ponctuellement sur la pulsation artificielle d'une boite à rythmes, qui, sans les changer en hymnes électroniques, leur donnent un cadre qui sied finalement bien au fil mélodique. Ainsi "Will You Be Here for Me" profite-t-elle de cet appui pour devenir autre chose qu'une chanson folk intimiste et se déployer en un manifeste plus incisif, plus violent, suintant à l'extérieur toute la frustration et la rage contenue dont il est question dans les paroles (et suggérant physiquement au passage les coups auxquels il est fait allusion). Par ailleurs, la guitare elle-même gagne en assurance sur "Still Not Summer" par exemple où les vifs accords donnent du champ à une voix plus fantaisiste, plus ambitieuse que celle que l'on connaissait sur "A Storm". Si l'ensemble du disque est encore le fait d'un seul homme qui veille à l'harmonie de l'œuvre entière, l'appel est moins solitaire, le ton est moins complaisamment désespéré, la lumière moins sombrement austère, et l'auditeur qui écoute cet album est cette fois le bienvenu et sera bien accueilli. Puisse-t-il en prendre conscience. - Jean-Charles Dufeu
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Second album solo à édition limitée – 100 exemplaires - pour le Toulousain Sébastien Duclos. ‘Fuck buddies in slumberland’ succède à ‘A storm’, par ailleurs rapidement expédié ici: « de la même guitare et du même chant, toujours sur le même ton et avec la même technique d’enregistrement, pour une dizaine de folk songs calmes et tristes…. même si quelques morceaux ressortent un peu, on a la sensation que ça plafonne. On est loin, très loin des grandes réussites du genre… ». Descente en ligne accompagnée néanmoins de quelques souhaits : « On peut… espérer que Fuck Buddies affine et épure son écriture, de même que nuance ses techniques d’enregistrements et s’emploie à intégrer quelques arrangements discrets …. pour la suite de ses aventures. »
Après écoute de ce second album, une seule constatation : mission accomplie. Le chant est plus généreux, diversifié, serein et accueillant. Même s’il véhicule toujours cette profondeur et cette mélancolie, cette fois-ci on se sent bienvenu, ami et non voyeur. A côté de la guitare habituelle qui cette fois-ci multiplie les approches, parfois contemplative, parfois lumineuse et enjouée, parfois doublée, un piano apparaît comme une seconde voix dans la conversation, prenant parfois les devants, des beats même, sur deux morceaux.
Neuf titres et vingt-neuf minutes, ‘fuck buddies in slumberland’ est aussi un disque plus court, plus digeste, sans sensation de répétition et sa monotonie attenante. Attention agréable supplémentaire, les paroles sont jointes au disque.
Temps arrêté pour un ‘A Cloud’ aux paroles sanglantes et inquiétantes, écouté ou interprété comme prostré devant un mur de crépis blanc avec pour toute variation une légère oscillation du buste. Mais on se réveille et on se lève sur l’intro bien plus entraînante d’un ‘Still Not Summer’ enjoué, entre guitare et piano, sur les déboires amoureux pré-estivaux d’un certain Rémi.
On retourne alors dans le très sombre et presque funèbre, ‘A Trophy Child’, une chanson au piano sur le naufrage d’une adolescence damnée. Sébastien continue son énumération poétique et sombre des existences à deux doigts de l’impasse avec ‘Data Recovery’ sur la dépendance aux ordinateurs, jeux et internet.
Un peu d’émerveillement quand même avec un ‘Be Home for Christmas’ nostalgique et la perspective pour une fois d’une sortie naturelle de la malédiction : « let him be home for Christmas this year ». Les beats apparaissent sur l’enjoué, indie et mélodique ‘Will You Be Here For Me’, et, oh surprise, pour la première fois la chanson suit un ‘I’, plus personnelle, ajoutant un peu de vibrance et d’urgence bienvenues.
On poursuit avec le poignant ‘Eye Candy’ au piano et à la guitare qui enchaîne deux notes en boucle, le tout réminiscent des grandes heures d’un Smog. Un ‘My Grandfather’ à nouveau sombre et au sourire jaune nous emmène vers la dernière plage du disque, où on accueille avec bonheur les beats et un chant chuchotant pour le troublé ‘Another Time, Next Year’. Dernière plage, mais aussi la plus aboutie question structure et texture musicale, prémisse de très belles choses à venir pour la suite d’une discographie encore naissante.
Même si on reste encore loin de quelque chose de vraiment exceptionnel, Sébastien Duclos réussit ici un album folk et sombre très personnel, sincère et dense pour son contenu. Un grand pas a été effectué avec ce disque, une étape est franchie. Un songwriter français est sur la voie d’un épanouissement échappant à toute autocomplaisance, répondant plutôt à une sincérité et à une exigence qui a tout pour combler. Recommandé, même s’il ne faut pas s’attendre à un disque facile, plutôt à une œuvre qu’il faudra amadouer mais qui sait nous attacher à elle par la multiplicité de ses moments d’exception, de ses instants de grâce fugace. -didier
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Fuck Buddies nous était tombé dessus avec ‘A Storm’, premier album écorché au cafard hypnotisant. Le songwriter Sébastien, toujours seul avec ses instruments et sa voix qui frémit, revient pour un deuxième essai et ne semble pas plus joyeux, pour le plus grand plaisir des auditeurs.
‘Fuck Buddies in Slumberland’ contient à nouveau une série de petits contes tristes ou affreux, racontés avec une pudeur simple qui évite toujours le piège de la geignardise. L’impression générale s’avère peut-être plus sereine, moins terrifiante de minimalisme, mais on se plaît à retrouver la même déprime un peu tendre, ces textes qui exsudent une jolie souffrance, chantés de façon distante, genre lassitude vaporeuse.
L’instrumentation plus travaillée (si peu !) de certains titres, comme Be Home For Christmas ou Still Not Summer, les rend bizarrement moins attrayants. Sans vouloir enfermer Fuck Buddies dans le lo-fi, il faut bien reconnaître qu’on préfère le dépouillement acide aux incursions, certes gracieuses mais moins poignantes, vers des territoires pop plus traditionnels.
Mais même s’il nous bouleverse moins qu’à la première rencontre, Sébastien reste un artisan qui cisèle soigneusement des objets musicaux étranges, dont la nudité hors du temps et des modes mérite qu’on s’y attarde. -elea
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Voici le second disque des Fuck Buddies. Ou plutôt du Fuck Buddies puisque le groupe se réduit à une personne : Sébastien Duclos. Il s’appelle "In slumberland" et est selon son auteur "largement inspiré par "Little Nemo in Slumberland" de Winsor Mc Cay", un comic du début du siècle. Au fait, il paraitrait que "Nemo" signifie "personne" en latin.
Bon parlons musique. Ce disque composé de 9 titres est selon Sébastien plus mûr et moins sombre que son premier essai "A storm". Même s’il est moins sombre, "In slumberland" contient une certaine dose de mélancolie. Les rythmes sont assez lents et lancinants la plupart du temps. Les paroles évoquent des images et racontent de petites histoires.
Pour exemple, "Data recovery" parle de l’abus de jeux électroniques et de l’addiction numérique de manière plutôt poétique et sensible. Ce côté narratif et "anecdotique",comme certaines ficelles musicales (morceaux courts, approximations mélodiques ou vocales) ne sont pas sans rappeler des conteurs modernes antifolk de NYC. Et c’est tant mieux. A voir à ce propos le clip de "Last night i dreamt of Amanda", très réussi, diffusé sur le site de Fuck Buddies, assez simple mais touchant au final. On retient la mélodie, les paroles sont accrocheuses.
L’autre impression/influence qu’on pourrait repérer à travers la voix et l’intention, c’est surement Smog, ce qui ne peut jamais être un reproche.
Au final, les 9 morceaux s’enchainent avec bonheur, les notes de piano de ci de là apportent une couleur supplémentaire à la palette de Sébastien. On prend plaisir à l’écoute et on y revient. Il tisse un univers personnel qui attend encore quelque mâturation à droite à gauche mais tient déjà bien la route. A ce propos, l’utilisation de samples rythmiques peut être une voie à explorer plus en profondeur.
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Fidèle du Hit machine de Charly et Lulu, passez votre chemin ! Voilà sans aucun doute un opus singulier aux antipodes de l'album commercial, de la chanson festive, du tube de l'été. Fuck Buddies in Slumberland de Fuck Buddies, c'est de l'antifolk bref et radical, comme des fulgurances amnésiques : musique minimaliste et textes d'une concision qui confine à l'épure. Quelques notes acoustiques et un couplet, sorte de nouvelles condensées à l'extrême, qui traite de la vie quotidienne souvent triste et désenchantée ("A cloud","Data recovery"), la solitude ("A trophy child"), les amours ébauchées ("Be home for Christmas", "Will you be here for me"), les idylles avortées ("Still Not summer" "Another time, next year"), la nostalgie ("My grandfather") et des éphémères instants de bonheur ("Eye candy","Lullaby"). Nom anglo-saxon, textes en anglais, pour un talent français. La production brute renforce la grande sensibilité d'une voix à fleur d'émotions. A découvrir. - MM
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Sébastien Duclos a.k.a Fuck Buddies nous avait fortement séduit avec l’ascétisme du folk proposé sur son premier album "A Storm"… Le voici égaré au Slumberland, lieu de rêve dans lequel habituellement le Little Nemo de Winsor McCay vit ses incroyables aventures nocturnes.
Toujours intimiste et mélancolique, il avance un peu moins dénudé qu’auparavant puisque à sa guitare acoustique et son chat fragile, s’ajoute régulièrement des arrangements de piano, minimalistes eux aussi et des beats limite technoïdes sur Will You Be Here For Me et Another Time, Next Year.
On sent que Sébastien, qui se dit plus serein et que l'on sent moins 'dépressif', a tenté de faire évoluer un peu ses chansons, de les diversifier… On a pourtant l’impression qu’il a perdu quelque chose en route, laissant un peu de son âme dans son (somme toute, très relatif…) éparpillement et son enregistrement bricolé. C’est, malgré tout, ce que l’on regrettera… -wqw
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A Storm:

Of all the albums on this list, A Storm is the one that was overlooked for the most obvious reasons -- it's easily one of the year's darkest and most depressing albums. Frenchman Sébastien is prone to singing lines like "My boyfriend beat me up, my face is a mess / I can't see, I stumble but I don't protest" and "You think of all the boys and girls that passed you by / And left you here naked on the floor without a sigh" over little more than a sparse acoustic guitar. Still, if you're looking for music that's like a punch to the gut, nobody did it better this year than Fuck Buddies. -Matthew
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I found out about this “band” through its single member Sebastien’s reviews on another magazine. Intrigued by the name of the band, I encouraged him to send me a copy of his cds to review. The first listen makes you feel like you were sucker punched. The songs are light acoustic affairs but the lyrics are so raw and emotional and compelling that it feels like it makes its way to your ears via a super-highway filled with speeding vehicles. Having opened for Xiu Xiu, Fuck Buddies is quickly making some waves in the underground indie scene and rightfully so. Only his first album, “A Storm” sounds like a polished mature career-topping album. Sincere music this original and brooding rarely comes around so be sure to grab this from Dead Bees Records immediately. -J-Sin
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Sebastien is this French guy who probably does a lot of shopping in indie record stores alone. Despite his name he probably has a lot of chick friends but doesn’t sleep with any of them, even though his fractured and delicate acoustic pop is what a lot of girls seem to really dig. Heartfelt and sincere, no question about it, the songs on this his debut album are compelling and honest to the core. The guy pulls no punches. He sings about mothers telling their kids they want to kill themselves, girls getting beat up, and drunken wasted nights with “no kicks, no kisses, no comfort”. Despite the bleak subject matter it is fascinating stuff. -Tim Scott
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En dépit de son nom, Fuck Buddies, même s’il lorgne de l’autre côté de l’Atlantique, est plutôt inspiré par un folk réduit à sa plus simple expression : guitare et voix.
Forcément intimiste, Sébastien Duclos, seul maître à bord dévoile une musique nettement marquée par la mélancolie. De son chant fragile et parfois hésitant, celui-ci murmure à nos oreilles de petits contes contemporains, sombres, marqués par la vie, entre déchéances et désillusions, le tout sur fond d’arpèges et accords minimalistes…
Pourtant pas de misérabilisme au programme, le bonhomme va à l’essentiel sans faire de faute de goût, ni nous faire apitoyer sur son sort. En effet, à l’instar d’un Spide ou d’un Don Nino, on sent chez Fuck Buddies une réelle qualité d’écriture qui n’a guère besoin d’artifices.
Malgré son ascétisme, on se surprend à réécouter "A Storm", une fois, puis deux, son charme agissant tout en douceur mais sans aucun doute en profondeur. Comme perdu dans un rêve à l’étrange noirceur, on se laisse bercer et on en redemande encore… et encore… et encore… -wqw
www.indiepoprock.net

Given that this guy's stagename is Fuck Buddies and he has performed alongside Xiu Xiu, a quiet album of soft crooning and acoustic strumming is probably the last thing you're expecting -- but that's exactly what Frenchman Sébastien delivers here. His name and credentials suggest a more abrasive or experimental sound, but Sébastien's music is surprisingly heartfelt and sincere.
It's a good thing, too, because his lyrics are hard enough to take without any added squalls of noise drilling them into your skull. "You fell in love with whores just to feel something hard", he sings in "Sorry For the Lack of Clean Drinking Water" -- and it's one of the album's happier moments! "I Never Met Your Twin" is about staying in a relationship with an abusive boyfriend ("I will fuck this guy just in case he likes me"). "You Gotta Be Kidding" has only one line, but it's so disturbing -- "You came home late the night of your birthday drunk and alone, with cuts and bruises on your arms" -- that the resulting mental image is almost impossible to shake. "Liver" is about suicidal mother, "Ces bras gigantesques" deals with a lover's empty affection, and "For The Painfully Alone" essentially describes where Sébastien got his stage name. It's compelling stuff, but also exceedingly bleak and depressing. Consider yourself warned. -Matthew Pollessel
www.splendidezine.com

Autant évacuer tout de suite la catégorisation : ‘A Storm’ est un album intimiste, et pas vraiment rigolo. C’est bien normal quand on considère que derrière Fuck Buddies il n’y a que Sébastien, sa guitare, et ses textes qui ressemblent à des petits contes lugubres. Rien d’autre, pas le moindre arrangement pour enjoliver la voix qui tremblote, le paroxysme du dépouillement.
Et pourtant, ‘A Storm’ agit comme un charme puissant. Ça vous prend par surprise mais en douceur, et le minimalisme acoustique (d’habitude peu dangereux) se transforme en une histoire fascinante, cruelle et cotonneuse qu’on a envie d’écouter religieusement. Ça ressemble à une rêverie glauque, d’un calme inquiétant, qui s’égrène sur quelques cordes au coin d’un lit, en se moquant du temps qui passe. Le piège du misérabilisme est brillamment évité, puisque l’ambiance est à l’amertume paisible plutôt qu’au chagrin geignard. La morosité, passée au travers du prisme artistique de Fuck Buddies, devient presque une gourmandise. Et ça ne se limite pas qu’à la musique, puisqu’on retrouve la même grâce contemplative sur la pochette (sérigraphiée et cousue à la main, pour les heureux possesseurs d’un des cent exemplaires de ce délicat album).
Voilà comment, sans prouesse vocale ni production excessivement accrocheuse, un disque audacieux par son absence d’ambition hypnotise l’auditeur, qui se plaira, le temps d’une pause, à se réfugier dans ce cafard vaporeux. -Elea
www.webzinenameless.net

Le monde de Fuck Buddies n'est pas gai, gai. Sébastien rappelle ces présences fantomatiques, ces ambiances délétères qui hantent le folk et la littérature américaine, de Fante à Bukowski en passant par Selby Jr. Une voix et une guitare décrivent un mal de vivre tenace fait d'occasions manquées, d'expériences ratées, de frustrations, de violences sourdes et de tentatives d'échappatoire. Ces chansons sentent l'alcool et les drogue
s, les sordides chambres de motel, les lendemains de gueule de bois. Il y a aussi des désirs oniriques (I wanna be a whale), vite avortés.
La réalité prend toujours le dessus et plombe tout espoir. Le mal de vivre est souvent vecteur de belles chansons et c'est évidemment le cas ici. L'écriture est ultra personnelle et cette description crue est murmurée d'une voix presque effacée, merveilleuse litote vocale que nous offre Fuck Buddies. Il y a du Mark Kozelek (Liver), du Will Oldham dans ce jeune Sébastien qui s'est choisi un drôle de pseudo, inadéquat, inadapté; un choix qui décrira mal sa musique mais qui au final lui ressemblera. -Denis Z.
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A Storm s'annonce dans la bio comme un "disque brut, sincère et nu". Et c'est le moins qu'on puisse dire de ces chansons.
Cet aspect brut, l'album le doit avant tout à ses arrangements, ou peut-être plus exactement à l'absence d'arrangements. Une guitare acoustique toute simple, une voix limpide : voilà l'intégralité des instruments. La sincérité découle assez logiquement de cet état de fait. Difficile de mentir avec aussi peu de moyens. Et les textes de Sébastien (leader et seul membre de Fuck Buddies) s'accordent bien à la musique. Ils dévoilent son auteur sans le mettre en valeur, dépeignent une réalité froide sans l'enjoliver. Sébastien, il est vrai, n'a pas l'air d'avoir eu une vie facile et son entourage non plus. Si la violence n'est pas ce qui caractérise le mieux sa musique, elle constitue en revanche un thème récurrent dans les paroles. Une violence âpre, très loin de la complaisance, qui devient le fondement des rapports entre les êtres, dans les relations amoureuses et amicales notamment (si tant est qu'on puisse ici les appeler encore ainsi)... Chacune des chansons est exprimée à fleur de peau, et ressentie de même, ce que l'on doit certainement à l'omniprésence des deux premières personnes, qui endossent tous les personnages malheureux de ces titres. Une phrase dans "Tempestade" résume bien la démarche de Fuck Buddies : "I don't have funny stories to tell, I can't write but I can sing out..." Cette citation est pourtant mensongère dans sa sincérité puisque, pour ce qui est de l'écriture, "A Storm" constitue plutôt un modèle à suivre par tous les aspirants songwriters. Quant au dernier adjectif de la liste, on pourra le concéder évidemment, mais on préférera dire que l'album est décharné, plutôt que nu. S'il n'a que la peau sur les os, celle-ci est faite de mélodies douces et rugueuses à la fois, bonnes mais loin d'être faciles, éthérées à l'extrême sans être creuses, calmes sans être apaisées. Comme si le choix était donné à l'auditeur de se laisser embarquer jusqu'au fond des chansons ou bien de rester à la surface de ce disque d'une tristesse belle et désespérée. -J-Charles Dufeu
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Avec un nom comme Fuck Buddies, facile d’avoir des apriori. On pense d’entrée de jeu à une une dark wave austère ou à une pop punk pour ados américains lobotomisés. Des apriori rapidement balayés une fois que les premiers accords de 'I Never Met Your Twin' viennent se frotter délicatement à nos tympans. Car Fuck Buddies n'est pas le genre de groupes à figurer sur la BO du prochain teen movie made in USA. Non, c'est tout simplement le projet d'un jeune Toulousain élevé au folk lo-fi et ayant pour seuls atouts séduction une guitare acoustique et une voix discrète et douce. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il exploite ces atouts à merveille et que le charme agit immédiatement. Quelques minutes suffisent pour se retrouver parachuté dans le monde troublant et troublé d'un garçon dont la sensibilité à fleur de peau se traduit par une musique brute et sincère sur laquelle viennent délicatement se superposer des textes qui laissent transpirer un mal-être et une tristesse évidents. A Storm est un parfait exemple de la musique érigée en thérapie, en remède contre la grisaille et la déprime qui sommeille insidieusement au plus profond d’un être. Une musique sans artifices, rugueuse et belle à la fois, qui n'a cesse de prendre l'auditeur par les sentiments, de lui prouver une fois de plus (une fois n’est pas coutume a-t-on envie de dire) combien une mélodie dépouillée et une voix suffisent à véhiculer toute une gamme de sentiments humains. Un album intimiste et émouvant. Une belle petite réussite. -Jeff
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Dénudée, intimiste, acoustique, la musique de Fuck Buddies n'a pas besoin d'apparat pour se dévoiler. Elle s'écoute, se chuchote, se frotte sans cesse à nos sens. On pense à tous ces artistes américains qui, par besoin et envie, avaient délaissé les formations rock classiques pour revenir à des valeurs plus naturelles. On pense bien évidemment à Will Oldham, Sentridoh ou Smog. On pense à des sentiments tissés dans une mélancolie exacerbée.
Avec peu d'instruments mais avec beaucoup d'honnêteté, Fuck Buddies parvient le plus simplement du monde, à toucher l'auditeur. -Eric Henaff
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Un nom un peu violent pour un groupe (ditto pour le titre de l'album) qui délivre une musique folk lo-fi aux accents infiniment intimistes et dépouillés : instrumentation réduite à une simple guitare acoustique. On pense à l’univers cotoneux de Dakota Suite et mélancolique d’Elliott Smith ou de Mark Kozelek. La voix douce et légèrement enrouée à la Josh Rouse du chanteur murmure plus qu’elle ne chante et nous plonge dans un état comateux des plus délicieux. Un premier album (tiré à 100 exemplaires avec une pochette sobre et très Arty, du cousu main, à l'image de sa musique) plein de maturité : tout simplement magnifique. -Wilcow
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Intimiste c'est l'adjectif qui collera le mieux à ce disque. Chanté en sourdine pour ne pas réveiller les voisins ou la famille fuck buddies chante le mal vivre avec le courage des oiseaux sur une ou deux cordes suivant les soldes sur les jeux. Comptine perverse de Noël, elle réchauffe autant que les chants de cette période givrant les esprits faisant ressortir le noir sur contour plutôt que le blanc dans le cadre. Pensée triste ou ironique (last night i dreamt of amanda) face à autant d'aridité formelle on ne sait sur quel pied danser. Alors on ne danse pas on calque le pas sur celui de ben lee (i wanna be a whale ( harpoon version)) et on rentre dans une coquille de déveine, d'adolescence, de l'age ingrat mais l'age de la découverte et des expériences pour notre construction. L'étrange Noël de fuck buddies ou la douceur imposée. Noël au balcon, fuck buddies au diapason. -Gerald De Oliveira
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Fuck Buddies c’est le toulousain Sébastien, qui joue avec sa guitare une musique lo-fi et mélancolique très simple mais jamais simpliste. Dans la grande tradition Folk chère à Will Oldham et Bill Callahan, Fuck Buddies balance ses compositions désespérées, aux mélodies très réussies, avec un talent indéniable pour les ambiances western intimes au coin du feu. Paru sur le label Dead Bees (Nova Express, Kamido : tu) l’album A Storm s’avère être une des très bonne surprise en cette fin d’année 2004 dans le vaste monde des micro-labels.  (4/4) - Benoît Richard
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FUCK BUDDIES’ debut album “A Storm” has just been released on Dead Bees Records. The melancholic voice behind Fuck Buddies is a handsome young man from the wild wild south west of France, but he could as well be ugly and from anywhere in the world, as it’s just a bunch of sad songs written on the edge of an empty bed. My references, as far as Indie Acoustic Guitar Bedroom Heroes are concerned, are limited to Beck’s “One foot in the Grave” & Ben Lee’s “Grandpaw Would” but I’m not here to have a argument about the genre, just to tell you that I was moved by this album. In 14 tracks (+1) Fuck Buddies bluntly opens the doors of his innerself, he didn’t choose whether he’d like people to see him crying or naked, he just sings his soul; nude; with tears in his eyes. Honest, touching, brutal. Then, the artwork of the cd is minimalist but yet fits perfectly with the songs. Actually, it’s a cd-r, so there’s just my name written on it (personalized & numbered edition, yeah!) but the black sleeve, hand-sewed & silkscreened, is an ode to DIY in itself. The maritime imagery inspired cover can remind you of the Nova Express’ ep, but I guess it’s more related to track#7 “I Wanna Be a Whale”, the hit-single of the album.
As I’m kind of acquainted with Fuck Buddies, I asked him what his name meant. I thought at first, as it’s a solo project, it was because he was sick of his friends, but he told me that on the contrary, it was more an invitation to love the people close to you, to share your feelings with them, even sadness, as it’s through tough time that you realize who your real friends are. Now that I’m listening to it for a week, I understand it: this Storm of emotions is the perfect soundtrack for a friendly shag, to keep you & your buddies warm at night. Ideal for the season. Enjoy it now, as nothing lasts forever in the cold november rain. -Alex The Cramp
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